Parmi les nombreux jardins, il en existe un qui se trouve en Normandie, à Giverny.
C’est le jardin du peintre Monet que nous avons découvert en histoire de l’art avec les impressionnistes.
Là où s’est installé le peintre, il a fait pousser des fleurs et de celles-ci sont nés des tableaux.
Le jardin est pour Monet, un endroit magique où il va pouvoir étudier les couleurs, les matières et surtout la lumière comme tu le vois dans cette série.
Monet s’installe à Giverny en 1883. Il y achète une maison en 1893 et s’occupe rapidement de son jardin.
Au 19ème siècle, les yeux sont tournés vers le Japon qui fascine les artistes. Monet a découvert dans les estampes japonaises des paysages qui le ravisent. Il va y puiser des idées pour son jardin en y plantant des plantes colorées et exotiques. Beaucoup d’amis et d’admirateurs le visiteront tout comme aujourd’hui les touristes du monde entier.
Monet dira : « En dehors de la peinture et du jardinage, je ne suis bon à rien. Mon plus beau chef-d’oeuvre, c’est mon jardin… » !
Découvrons à notre tour son jardin en suivant le peintre : regarde, le voilà sur cette image autochrome (nom de cette photographie en couleur) qui nous attend devant sa maison couverte de lierre…
Sur le plan, tu la vois avec son toit bleu et ses murs roses : c’est un ancien bâtiment de ferme qu’il a agrandi et où il installe son premier atelier.
Si tu jettes un oeil à l’intérieur, tu verras du jaune citron sur les murs de la salle à manger et du bleu vif dans le petit salon et la cuisine !
Tu l’as bien compris, Monet aime la couleur et il transforme son jardin comme s’il avait sa palette de peinture dans les mains : il compose le paysage avec les groupes monochromes de fleurs, là le rouge des pivoines, ici le mauve des glycines sans oublier les verts chatoyants des arbres…
Le jardin de Monet a la structure d'un jardin français avec son tracé géométrique : face à la maison une allée centrale couverte par des arceaux métalliques peints en vert et couverts de rosiers... Mais avant, il y avait de beaux cyprès et épicéas.
Et de part et d'autre de l'allée des parterres de fleurs colorées qui rappellent plus les jardins anglais par leur côté naturel...
Dirigeons-nous vers les serres construites en 1892. Là, sont cultivés et protégés les plants des fleurs et des plantes de Monet.
À côté, un deuxième atelier très lumineux va être construit en 1899. C’est là que Monet recevra et fera découvrir à ses invités ses toiles qui racontent toutes des histoires de …… son jardin ! bien sûr !
Il suffit de traverser la route, (avant, c’était la voie du chemin de fer) et nous voilà dans une nouvelle zone le « jardin d’eau ».
Pour agrandir l’étang, Monet a besoin d’eau et veut détourner le Ru, un petit bras de l’Epte. Ce n’est pas facile : il se heurte aux habitants mécontents. Finalement, il obtiendra satisfaction en 1901.
Dans ce nouveau jardin il peut bâtir un « pont japonais »…
Dans les véritables jardins japonais, les ponts sont peints en rouge, ici Monet le peint en vert… Il peindra son pont souvent à différents moments de la journée et tout au long de l'année.
Et que va-t-on découvrir au-dessous du pont ? les fleurs favorites du peintre les « nymphéas » qu’il va peindre avec patience à partir de 1910.
Il dira : « Depuis ce temps, je n’ai guère eu d’autres modèles. »
Il les aime tellement ses nymphéas qu’un jardinier à plein temps est chargé de s’occuper du bassin pour qu’il reste toujours beau !
Jusqu'à la fin de sa vie, alors qu'il est à moitié aveugle, il peindra ses nénuphars se concentrant sur les feuilles, l'eau, la lumière, les reflets... bientôt ses toiles ne sont que des taches abstraites représentant les nymphéas...
La légende dit même que Monet ne supportait pas la vue d’une fleur fanée et que les jardiniers les changeaient pendant la nuit et au matin c’était comme si le jardin avait été repeint.
Il va les peindre sur de grands panneaux que l’on peut voir sur les murs du musée de l’Orangerie à Paris mais aussi sur des tondos, des toiles rondes.
Pour ses toiles de nymphéas qui mesurent jusqu’à 4 mètres de long, Monet fait construire un troisième atelier : l’atelier des Nymphéas.
Sais-tu que « Nymphéas » est le nom savant de « Nénuphars » en français et « Waterlily » en anglais. C’est une plante originaire des pays chauds. Au 19ème siècle de nouvelles variétés plus résistantes au climat européen sont crées. Monet en commande dès 1894.
Claude Monet a peint son jardin d’eau 272 fois, son jardin fleuri 52 fois, soit un total de 324 vues prises dans son jardin.
Et maintenant jouons un peu avec les fleurs de Giverny : Trouve le nom des fleurs suivantes.
YIEGLCN : ------- |
a : Je suis une fleur grimpante, Monet m’installe sur son pont japonais en 1904. Fin mai, je le recouvre avec mes fleurs mauves et blanches.
IOIEPVN : ------- |
b : Je suis une fleur japonaise. Monet parfois me commande directement au Japon.
AIADLH : ------ |
c : Moi je viens du Mexique, et j’arrive en France en 1804. Nectarifère, il n’y a pas que les papillons et les abeilles que j’ai séduits, le peintre aussi s’est laissé prendre par mes couleurs variées et éclatantes. On me reconnait avec ma fleur cannelés (avec des stries, des rainures creusées).
IIRS : ---- |
d : On me reconnait dans ce tableau célèbre de Monet. Si tu as bien regardé, tu m’as vu à l’école au-dessus de l’amphithéâtre.
OUEIOCQLCT : ---------- |
e : Comme le bleuet pour les combattants français de la première guerre, je suis la fleur emblématique des combattants anglais. Tu me vois ici dans ce tableau de Monet avec sa femme Camille et leur fils Jean.
Et que dirais-tu de visiter les jardins japonais ? > > > >
ou de revoir les jardins à la française et anglais > > > >
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ou de revoir les jardins à la française et anglais > > > >
Réponses
a : la glycine b : la pivoine c : le dahlia d : l’iris e : le coquelicot