Mémoire navale : chapitre 6 - les chantiers aujourd'hui 2016 / Conclusion

Dans le chapitre précédent, nous avions vu que malgré les carnets de commandes remplis des CNIM, les deux chantiers restants, ceux de La  Ciotat et de La Seyne devaient fermer.



Dans un premier temps
en 1982les 2 secteurs 
- la navale et le terrestre
se séparent.

Le secteur terrestre garde le nom de CNIM (le N de « Navale » devient le N de « Nouvelles »)  et le secteur naval prend le nom de NORMED, le nom venant de la fusion entre les Chantiers du Nord (Dunkerque) et de la Méditerranée.
La NORMED essaie de poursuivre son activité mais cela va être de plus en plus difficile…
Pourtant, c’est à cette époque que naissent les grands paquebots tels :

« l’Atlantic » et « le Fairsky ». 


« le Fairsky » deviendra même le symbole de la lutte des salariés


Mais les événements se précipitent et 
le 30 juillet 1988, la NORMED est liquidée. 



LE 29 FÉVRIER 1989, les seynois entendent pour la dernière fois, 
la SIRÈNE 
qui rythmait leur vie depuis 
un siècle et demi. 

Mais ne soyons pas triste, restons positifs et regardons en avant…  

Aujourd’hui, le territoire seynois est en phase de re-dynamisation industrielle.

Que reste-t-il des chantiers ? 
Retrouvons sur le plan les lieux.


La plupart des bâtiments ont été détruits après la fermeture. 
Des nombreux bâtiments que comptaient les chantiers, il ne reste que 
  • le pont
  • l’ atelier mécanique dit « des turbines », 
  • les ateliers des Mouissèques dit CNIM 
  • la porte des chantiers navals.
  • Le port de commerce de Brégaillon est toujours en activité.
Les CNIM situés entre Brégaillon et  Lagoubran, continuent leurs activités terrestres comme la construction de ponts flottants, de pièces détachées, de chaudières mais aussi de chars, d’usines d’incinération, d’escalators… et récemment de panneaux solaires…



Sur le site, on trouve un riche bassin d’emplois dans l’ingénierie maritime et autour des divers métiers de la mer avec  
  • la recherche sous-marine (l’IFREMER et la COMEX), 
  • la formation aux métiers de la mer (IPFM). 

Et puis la Seyne a des projets : port de plaisance pour accueillir des bateaux, et réhabilitation de l'atelier mécanique en pôle culturel (pourquoi pas un cinéma) et commercial. 

Son avenir est aussi dans le tourisme avec :
  • l’entretien et le gardiennage (port à sec) de bateaux,
  • l’accueil de yachts, accueil de paquebots, 
  • la construction de l'hôtel Kyriad, 
  • la rénovation et transformation du pont en belvédère sur la rade et la ville (plate-forme pour admirer le paysage), 
  • l’aménagement du parc de la Navale 
  • et surtout le chemin de la Mémoire dédié à la construction navale : chemin que nous prendrons bientôt en passant par la fameuse porte des chantiers (rénovée)
Et très prochainement, lorsque vous passerez sous la porte, vous entendrez comme il y a longtemps, la sirène des chantiers…